Régime hypocalorique pour perdre du poids :

Cette deuxième partie sur ma perte de poids, est consacrée au régime hypocalorique. Mes échecs de tentatives de régimes, et mes diverses consultations de spécialistes en nutrition m’ont fait réfléchir au problème suivant. Tous, partaient du principe qu’il fallait prendre 4 repas dont une collation par jours, alors que je n’en prenais que 3 ou 2. Après analyse de mon métabolisme, je suis partie du principe suivant.

pour perdre du poids, il fallait réduire mon apport calorique.

En effet, je ne voyais pas d’autres solutions. D’ailleurs se pencher sur le profil des gens du monde entier, amène réflexion. On constate que dans plusieurs pays, les habitants ne sont pas en surpoids.

Prenons par exemple, l’Asie où l’alimentation est plutôt bien équilibrée. On remarque que le pain, les fromages et les desserts sont exempts des besoins de 1ère nécessité. Idem pour l’Inde ou les pays d’Afrique, dont les habitants ont plutôt une espérance de vie faible. Tout celà, due aux inégalités et à la pauvreté, donc à la malnutrition.

A contrario, dans les pays riches, la malbouffe est omniprésente et les cas d’obésité nombreux. C’est pourquoi, le nombre de gens en surpoids explose ! Mais si l’on en croit une nouvelle étude, c’est principalement l’augmentation de l’apport énergétique qui serait la cause des nombreux cas d’obésité.

Mais qu’est ce que le régime hypocalorique ?

Il n’y a pas un mais plusieurs régimes hypocaloriques. De nombreux même. Weight Watchers, Cohen, le jeûne intermittent… Tous font partie de cette catégorie de régimes. 

Quel en est le principe ? Le terme « hypocalorique » signifie « moins d’énergie ». L’objectif du régime hypocalorique est donc de réduire l’apport quotidien en calories. Ainsi, on force le corps à puiser dans ses réserves. 

Les apports énergétiques sont réduits, notamment les matières grasses et les sucres rapides. Il faut cependant veiller à maintenir une grande diversité alimentaire et à éviter les carences.

Ce type de régime demande beaucoup de discipline. Lorsqu’on réduit les calories, le risque majeur est de reprendre tous les kilos perdus en remangeant normalement. Le but est donc de réapprendre à bien manger. Mais aussi apprendre à diversifier sa nourriture tout en veillant à limiter sa prise énergétique.

Perdre du poids progressivement pour mincir durablement :

En moyenne, une femme a besoin d’environ 1800 kcal par jour (contre 2000 pour un homme). En période de régime hypocalorique, l’apport va de 1200 à 1500 kcal.

Si la perte de poids désirée est supérieure à 5 kilos, il est conseillé de se faire accompagner par un médecin ou un diététicien. En effet, ils sauront veiller aux carences, ainsi qu’au suivi de la perte de poids. (qui ne doit en aucun cas être trop rapide pour ne pas agresser l’organisme). 

Il est plus simple de diminuer tout doucement l’apport en calories et de prévoir une perte de poids lente, mais plus sereine. 

En effet, plus on se sent privée, plus on a tendance à abandonner. Si l’on change progressivement nos habitudes en diminuant nos excès petit à petit, on peut dire adieu au sentiment de frustration qui accompagne généralement les régimes hypocaloriques trop stricts .  

Régime hypocalorique : se fixer des objectifs (et s’y tenir) :

Il ne faut pas trop se presser : on s’impose des objectifs raisonnables. Par exemple, on abandonne une mauvaise habitude par semaine. Ainsi, au bout de quelques mois, on aura acquis une meilleure hygiène alimentaire.

Les mauvaises habitudes à bannir (en priorité) :

• les aliments frits,
• le grignotage intempestif,  
• les boissons sucrées, gazeuses
• l’alcool,
• les plats en sauces (personne n’a dit que c’était facile !),
• les grosses quantités de féculents…

Enfin, on ne se ressert pas à table. Mais on intègre un fruit (pas trop riche en sucre) ou un légume par repas et essai de manger à heures fixes. Petit à petit, l’estomac se resserre et on entre dans un régime hypocalorique, sans s’en apercevoir.

Comment reconnaître un bon régime hypocalorique ?

On peut suivre son propre régime hypocalorique, en réduisant notre apport énergétique. Mais si nous ne sommes pas inspirées ou si l’on a besoin d’un cadre bien défini, il existe de nombreux régimes hypocaloriques à suivre à la lettre, menu après menu, plat après plat.

En revanche, certains sont trop strictes, entrainent des carences et l’insupportable effet yoyo. 

Pour savoir si notre régime hypocalorique est bon, on garde ces deux règles en tête :

• le régime doit être légèrement privatif et
• ne doit pas engendrer de fatigue ;

Le régime hypocalorique peut-être maintenu à vie, en ajustant les quantités sans provoquer de carences.

Il doit donc être varié et équilibré. Si l’on a un peu faim à l’approche des repas, pas de panique, c’est tout à fait normal.

Et si l’on fait un excès, interdiction de culpabiliser : l’équilibre alimentaire se fait sur une semaine, on peut donc facilement se rattraper le lendemain.

Mon expérience concernant le régime hypocalorique :

Dans mon cas et après plus de deux mois de régime hypocalorique, je constate que mes besoins ont considérablement diminués et mon estomac s’est peu à peu refermé. Fini, les grignotages et mon addiction au sucre.

Mais je n’ai pas fait qu’un régime hypocalorique, je l’ai couplé avec un jeune intermittent pour obtenir des résultats très encourageants. Ce sera d’ailleurs le sujet de l’article suivant. Je clôturerais également cette série de billets sur ma perte de poids, par mes conseils sur les tisanes et autres compléments alimentaires à base de plantes. Ces derniers m’ont aidé à une meilleure circulation du sang, une stimulation des glandes lymphatiques, une élimination de l’eau.

Je vous donnerais également mes conseils nutrition, les types de repas que j’ai consommé afin de n’avoir aucunes carences en vitamines, en protéines … Vous verrez que l’on peut perdre du poids tout en se faisant plaisir, raisonnablement bien sûr ! Alors à très vite pour la suite.

(La première partie est à lire ici : Perte de poids : – 6 kg en 2 mois)